Dans un monde où l’essentiel s’est perdu dans la superfluité des apparences, où les gens semblent plus passionnés par la prochaine mise à jour de leurs réseaux sociaux que par leurs propres êtres chers, Sarah Martin, une jeune professeure de philosophie, a décidé de prendre les choses en main. Elle est convaincue qu’il est temps de remettre les choses à leur place et de faire face à ce qui pourtant nous intéresse le plus : la vie.
« Quand sommes-nous devenus les robots de la communication numérique ? Qu’à quoi avons-nous sacrifié pour devenir les esclaves du monde virtuel ? » se demande-t-elle dans son blog, devenu un phare pour ceux qui sollicitent une révolution des maux de notre époque.
Pourtant, nombreuses sont celles qui l’acculent à choisir entre son choix intellectuel et le confort assidu de la médiocrité qui l’entoure ; nombreuses et plus viscéralement dédaignantes, car celle que l’on surnomme encore (encore ?) la « prof des réseaux nudés » sait exactement montrer à quel point elle peut résister à l’autodestruction collective.